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Opus 6

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Description

Opus 6

Le projet

Opus? Encore!?

L'an dernier, l'équipe Harry Winston avait pourtant annoncé une pause dans la production Opus. Mais, guidée par le nouveau Directeur général de Harry Winston Rare Timepieces, Hamdi Chatti, elle n'a pas hésité à réactiver cette plate-forme riche et porteuse d'innovations pour la haute horlogerie.

La rencontre de deux esprits visionnaires

Hamdi Chatti propose à Robert Greubel et Stephen Forsey de les rencontrer pour leur présenter son projet, sans engagement. La discussion prend rapidement des allures de brainstorming passionné. Un quart d'heure suffira à convaincre les deux "horlogers inventeurs", établis à La Chaux-de-Fonds, de se lancer dans la fantastique aventure. Et deux jours plus tard, Greubel rappelle Chatti pour lui soumettre les idées développées…

Harry Winston et Greubel Forsey: une association virtuose qui donne le tournis…

Opus 6 se fera donc en un temps record - à peine six mois séparent les premiers contacts de Baselworld - et en collaboration étroite avec Robert Greubel et Stephen Forsey, l'un Français, l'autre Anglais, tous deux architectes mécaniciens, inventeurs du Double Tourbillon 30° et associés depuis plus de 10 ans.

Né en France en 1960 et disposant d'un don exceptionnel pour la micromécanique, Robert Greubel répare des montres dans le magasin de son père. Titulaire d'un Certificat d'aptitude professionnelle en horlogerie, il poursuit ses études, découvre la conception des plus grandes complications et sort diplômé de l'Ecole d'horlogerie de Dreux (France). Puis il entre chez IWC en qualité de prototypiste et participe au projet de Grande Complication. Engagé également comme prototypiste chez Renaud & Papi, société d'Audemars Piguet, il deviendra rapidement associé et co-directeur général. Puis, en 1992, il rencontre Stephen Forsey, horloger anglais de génie. Né en 1967 à St-Albans, capitale de l'Angleterre au temps des Romains située à une trentaine de kilomètres au nord de Londres, et où l'on fabriqua des dizaines de milliers de chronomètres de arine, Forsey travaille d'abord chez Asprey où il restaure des pièces anciennes. Mais c'est en Suisse, avec Robert Greubel, qu'il excellera dans les grandes sonneries et les répétitions, les carillons et les quantièmes perpétuels.

La montre

Encore un tourbillon?

Oui, mais - Opus oblige - pas n'importe lequel: un tourbillon nouveau, à nul autre pareil, qui apporte sa pierre à l'édifice de la précision, un tourbillon-roi, libéré visuellement de sa cage et affranchi des rouages, avec deux guichets pour l'heure et les minutes. En deux mots le tourbillon ultime. Tandis que l'entreprise chaux-de-fonnière s'attèle à adapter son mouvement au projet, les équipes Harry Winston, de leur côté, mettent toute leur énergie à créer autour de ce futur mouvement de très haute technicité une architecture totalement inédite.

Un tourbillon 30 degrés? Bizarre…

Fidèle à l'esprit Harry Winston - "l'exceptionnel et rien d'autre" -, ce tourbillon ne pouvait évidemment pas n'être qu'un tourbillon. Preuve éclatante qu'il reste encore des territoires à explorer dans la très haute horlogerie, celui-ci réunit donc deux prouesses techniques. La première se cache dans la forme même du module: incliné à 30 degrés - d'où son nom "Tourbillon Emotion 30°" - que seuls les meilleurs horlogers sont à même de réaliser. Pourquoi 30 degrés? Pour permettre au balancier d'osciller en permanence dans tous les plans (la compensation des différences de marche dues à l'attraction terrestre n'étant plus limitée au seul plan vertical) et offrir à la montre une précision parfaite.

… mais d'une pureté exceptionnelle.

Seconde prouesse: outre l'affichage des heures/minutes et de la petite seconde, au moyen de trois guichets, on a beau regarder, scruter, passer le cadran au peigne fin, on ne voit que le tourbillon. Tout simplement parce que les rouages sont invisibles, ou plutôt parce qu'ils ont été excentrés sous le pont masquant toute la partie droite du cadran! Harry Winston et Greubel Forsey ont donc réussi à intégrer ce fantastique module à l'esprit Opus, créant une montre virtuose: le pont est vissé sur le fond de la boîte, libérant le tourbillon de sa traditionnelle cage et offrant à la vue un mécanisme suspendu d'une pureté absolue car affranchi des rouages qui tendent d'habitude à le vampiriser. Résultat: une merveille de précision, dont la profondeur est due en partie à son inclinaison, qui peut être admirée dans toute sa splendeur, en 3 dimensions.

Opus 6: la maturité.

Avec son système satellite d'affichage de l'heure, Opus V offrait à la postérité un garde-temps débordant de créativité et de technicité maîtrisée. Si, avec son design sobre, Opus 6 prend une autre voie que celle de la surenchère, elle n'en contient pas moins un esprit horloger d'une complexité inédite, répondant en cela parfaitement à deux exigences du concept Opus: réunir deux des plus grands talents de l'horlogerie contemporaine et surprendre par la virtuosité d'un mouvement.

A mécanisme compliqué, architecture sophistiquée.

L'idée étant de placer le tourbillon au centre et de tout construire autour, le défi consistait donc à marier la boîte au mouvement. La réponse de Harry Winston: une boîte de type Ocean avec une architecture intérieure qui part du tourbillon et structure le cadran sur deux niveaux en intégrant l'affichage. Ainsi, si le tourbillon est vissé sur le fond de la boîte, le guichet de la petite seconde se situe à 11h sur le premier niveau, tandis que sur le second niveau, à 3h, s'affichent les heures et les minutes dans deux guichets distincts réunis dans un même hublot. La glace bombée est agrémentée d'une bulle située au-dessus de ce dernier.

Sous le signe du "6"…

Ce mécanisme constitue une merveille de technicité et… d'esthétique. Plus d'un resteront sans voix devant la pureté et surtout l'ingéniosité de ce cadran "à étages". En effet, il suffit de regarder la montre de face pour voir se dessiner, par chevauchement optique à la fois sur le fond de la boîte, le pont (1er niveau avec guichet de la petite seconde) et le hublot (2e niveau avec guichets des heures/minutes), le chiffre "6". Pourquoi "6"? Parce qu'il s'agit de la 6e édition d'Opus, que ce chiffre marque l'année de sa sortie - 2006 - et que ce garde-temps d'exception ne sera produit qu'en 6 exemplaires, signe de son extrême exclusivité. Et comme si cela ne suffisait pas, les concepteurs de la boîte ont ajouté un autre détail ludique. Admirez cette fois la boîte de profil, et vous verrez le chiffre "6" se transformer en une esperluette - vous savez, le signe "&" - reliant le nom des deux "associés", Harry Winston et Greubel Forsey, gravés sur le pourtour du cadran.

Des finitions d'exception pour une montre étonnante

Les amateurs très avertis reconnaîtront la qualité des finitions habillant Opus 6. Comme le grenage argenté du pont du 1er niveau ou le satiné de l'or argenté des hublots, contrastant à merveille avec le bleu nuit du fond de la boîte mais se mariant parfaitement avec l'or blanc de la lunette. Dans le même esprit, les indicateurs des heures, minutes et secondes sont en or rougi. L'observateur attentif remarquera que les ponts du tourbillon, fabriqués sur mesure, constituent une véritable pièce d'architecture dont les montants reprennent la forme des arches chères à Harry Winston et que l'on retrouve à 3h en guise de protège-couronne.