ChronoPerpetual
Réserve de marche: 50 h, 28800 alt/h
En raison de sa complexité et de la finesse de son mécanisme, le quantième perpétuel avec un affichage de la date, du jour de la semaine, du mois et de la phase de lune ne nécessitant aucune correction est une prouesse technique maîtrisée par une poignée d’horlogers seulement. Le mécanisme connaît la longueur des différents mois et tient compte des années bissextiles. Il peut ainsi déjouer les pièges du calendrier grégorien
En 46 av. JC, Sosigène, astronome originaire d’Alexandrie, a mis au point les principes de base du calendrier que nous utilisons encore aujourd’hui. Il a divisé l’année en douze mois: sept mois de 31 jours, quatre mois de 30 jours et un mois de 28 jours, soit un total de 365,25 jours par an, avec un jour supplémentaire tous les quatre ans pour corriger cet écart. Ce système s’est alors répandu dans le monde de l’époque grâce au grand empereur romain Jules César. Cependant, ce calendrier «julien» comportait une erreur de 0,0078 jours par an. Cette divergence fut rectifiée en 1582 par le Pape Grégoire XIII. Le système auquel ce pape a donné son nom ignore une année bissextile tous les 100 ans, à l’exception des siècles complets où le nombre d’années est divisible par 400. Le calendrier grégorien est encore usité de nos jours et constitue la base de notre mesure du temps.
Les problèmes engendrés par les mois dont la longueur varie, d'autant plus durant les années bissextiles, sont bien connus de quiconque porte une montre mécanique avec affichage de la date. Les mécanismes de calendrier normaux et simples passent toujours du 30è au 31è jour du mois, la date doit être manuellement réglée sur le 1er pour les mois d'une durée inférieure à 31 jours.
Avec un quantième perpétuel, en revanche, le mouvement est en mesure de procéder lui-même à ces changements correctement, en tenant même compte des années bissextiles. Sa complexité fait de ce mécanisme l’une des prouesses techniques par excellence de l’horlogerie, que l’on désigne à juste titre sous le terme de «grande complication». Aucune correction ne sera nécessaire jusqu’en 2100, année qui, comme toutes les années divisibles par 100 mais pas par 400, ne sera pas une année bissextile.
Le summum de l’art horloger.
Pour tous les adeptes de ce chef d’œuvre traditionnel de l’art horloger, Carl F. Bucherer présente le nouveau Manero ChronoPerpetual. Ses capacités sont néanmoins loin de se limiter à un quantième perpétuel ne nécessitant aucune correction avec un affichage de la date à 12 heures, du jour de la semaine à 6 heures, du mois, de l’année bissextile à 9 heures et de la phase de lune à 3 heures. Le module fonctionnel spécialement conçu pour Carl F. Bucherer comporte également un chronographe précis avec la célèbre fonction flyback. Une échelle tachymétrique vient compléter une gamme de fonctions pratiques, chères à Carl F. Bucherer. Un mouvement de manufacture Vaucher, à la décoration contemporaine dans le plus pur style de la marque horlogère lucernoise, constitue une base exclusive pour une montre qui l'est tout autant.
Lisibilité et perfection formelle.
En dépit de cette multiplicité de fonctions et d’affichages, Carl F. Bucherer a su préserver une lisibilité optimale du cadran sur le Manero ChronoPerpetual. Les créateurs ont dû relever ce défi en rendant le design aussi généreux que possible et en intégrant différentes finitions de surface aux différents niveaux du cadran. Les compteurs du chronographe pour les heures (6 heures) et les minutes (9 heures) ainsi que l’aiguille des petites secondes (12 heures) ont été clairement et esthétiquement intégrés aux affichages du calendrier déjà remarquablement encastré; des lignes noires marquent la délimitation nécessaire entre les affichages. Une fine aiguille au centre indique les secondes égrainées par le chronographe. Grâce à ses indexes en forme de cales, aux lettres et aux nombres si caractéristiques de Carl F. Bucherer et aux aiguilles des heures et des minutes recouvertes de Superluminova, la complication traditionnelle du quantième perpétuel a été réinterprétée pour notre époque. Les discrètes aiguilles du chronographe sont laquées noir ou blanc. Le centre du cadran, argenté ou noir classique, est mat; tandis que les compteurs du chronographe et l’anneau à division des minutes sont brossés, créant ainsi un jeu de lumières attractif. L’indication de la phase de lune se targue aussi d’un design contemporain, avec un fond de couleur anthracite et un disque lunaire argenté.
Cette présentation intemporelle a été savamment intégrée dans un boîtier en or rose ou en acier moderne. Le boîtier a été subtilement retravaillé pour le Manero Chrono¬Perpetual: la finition satinée et les éléments polis marquent un contraste intéressant, les barrettes sont plus angulaires que sur les modèles précédents, la lunette est de forme concave tandis que le verre saphir est bombé, la couronne et les poussoirs du chronographe, polis, sont tout simplement élégants. Le fond du boîtier en verre saphir permet de voir clairement le bijou mécanique et sa masse oscillante en or rose 22 carats.
Dernier point non négligeable, l’exclusivité du Manero Chrono-Perpetual est renforcée par son édition strictement limitée: 150 pièces ont été réalisées en acier, tandis que les deux versions en or rose se limitent chacune à 100 pièces pour le monde entier. Grâce à ce nouveau modèle de la collection Manero, Carl F. Bucherer est parvenu à créer une montre qui ravira tous les connaisseurs qui savent apprécier les réalisations magistrales de l’art horloger traditionnel, associées à une fonctionnalité optimale, dans un extérieur intemporel et contemporain à la fois.