Maestro Mamba
Réserve de marche: 168 h, 21600 alt/h
MEMO: permettant de rappeler un engagement
Maestro Mamba
Redoutable par nature !
Qui a peur du venimeux Mamba ? Certainement pas Christophe Claret qui en a dompté la dangereuse beauté pour mieux la révéler au cœur de la montre Maestro Mamba en édition limitée à 28 pièces. Minutieusement gravé à la main, le corps sinueux de ce serpent africain s’enroule autour du mouvement. Parviendrez-vous à résister à l’envoûtement mortel de sa morsure ?
Provocateur par nature, Christophe Claret s’aventure sur les terres périlleuses de la jungle africaine en plaçant au cœur de la montre Maestro les ondulations voluptueuses de l’un des serpents les plus dangereux au monde. Agile et rapide, d’une agressivité sans pareille, le Mamba vert semble prêt à foudroyer quiconque s’en approche de son venin toxique. Lové autour du mouvement, son corps onduleux gravé à la main se déploie dans un saisissant contraste entre la brillance vert acidulé de sa robe d’écailles et le noir mat du mouvement. Surgissant des arcanes du mouvement, entre les aiguilles des heures et des minutes, l’indicateur de la fonction Memo et le balancier-spiral, le serpent Mamba transperce celui qui le défie de ses yeux noirs. Une vision menaçante et troublante qui enveloppe la mécanique horlogère d’une dangereuse part de mystère.
Pour la réalisation du bracelet en véritable peau de Mamba vert, Christophe Claret a remué ciel et terre. Une quête obstinée qui l’a mené au Mozambique. C’est finalement sur les terres du propriétaire de la plus importante mine de tsavorites qu’a été chassé le Mamba. C’est la raison pour laquelle l’horloger a choisi d’en sertir la Maestro Mamba.
Jungle technique
Pour accueillir les formes ondoyantes du serpent Mamba, la montre Maestro s’est imposée tout naturellement. Dans la continuité du modèle dévoilé en 2017, insufflant une nouvelle dynamique à la collection Tradition, la Maestro Mamba séduit par sa forme et ses proportions, par les lignes pures et puissantes de son boîtier de 42mm en titane PVD noir qui s’ouvre sur un impressionnant dôme de verre saphir. Pièce audacieuse et contemporaine pensée pour les trend-setters et les prescripteurs de tendances, la Maestro offre une superbe perspective sur le mouvement et le corps sinueux du serpent qui se laisse admirer sous toutes ses facettes, sous toutes ses écailles. La Maestro s’avère également idéale par son mouvement à remontage manuel dont les composants, savamment agencés, se déploient visuellement, dans un foisonnement technique que l’on dirait inspiré d’une jungle luxuriante.
La construction de l’ensemble se révèle à travers une architecture en plusieurs dimensions. A l’instar de tous les garde-temps signés Christophe Claret, la Maestro dévoile une multitude de détails qui lient la technique et l’esthétique avec une rare cohérence. Les amateurs de la Maison y reconnaîtront la signature de l’horloger à travers les fameux ponts étagés et squelettés Charles X - aux 26 coins rentrants -, devenus au fil des collections une marque identitaire de Christophe Claret. Mélange habile de classicisme et de modernité, le squelettage du pont soutenant l’échappement offre au regard toutes ses subtilités.
L’aventure visuelle dans les coulisses du mouvement se poursuit avec les deux barillets placés en majesté à 12h et montés en série pour un rendement optimal. Une fois encore, les ponts ont été squelettés pour offrir une vision exemplaire de la lame de ressort du premier barillet et ainsi permettre au porteur de la montre d’évaluer l’état de la réserve de marche de 7 jours.
Retour à l’essentiel
Côté complications, la Maestro Mamba illustre à nouveau l’audace créative de Christophe Claret. Disposée à 5h, une grande date brevetée constituée de deux cônes - le premier pour les dizaines sur la partie supérieure, le second pour les unités -, effectue un saut semi instantané entre minuit et minuit vingt. Comme un écho esthétique à cette date en 3D, la fonction Memo caractéristique de la Maestro prend place à 3h30. Inspiré par l’expression « faire un nœud à son mouchoir » pour se rappeler quelque chose d’important, le Memo est un ingénieux pense-bête mécanique destiné aux étourdis comme aux hommes amateurs de gadgets techniques. Quel que soit l’objectif quotidien que le propriétaire de la Maestro s’est fixé, le Memo est là pour le rappeler à ses engagements. En position initiale, c’est-à-dire lorsque le propriétaire doit faire quelque chose, la face latérale du Memo présente à 6h une tsavorite, telle la pierre sertie en son sommet. Une fois son objectif atteint, par une simple pression sur le poussoir à 2h, le propriétaire fait tourner le Memo, qui présente à 6h sur sa face latérale un diamant à la place de la tsavorite. Le Memo reviendra en position initiale chaque nuit, en l’espace de vingt minutes, grâce à un système de saut semi instantané.
Faire un compliment quotidien à une personne chère, méditer 10 minutes par jour, faire une bonne action, éviter un piège ou déjouer un danger… Les raisons d’actionner le Memo sont multiples. Mais une chose est sûre : à l’heure où la mort rôde dans les yeux noirs de ce serpent aussi agressif que toxique, alors que l’éventualité de sa morsure mortelle escorte les heures, les minutes et les jours, la Maestro Mamba rappelle à chaque instant la fatalité et la fragilité du temps.
Les montres à grandes complications Maestro sont déclinées en deux nouvelles versions en titane PVD noir, l’une prolongée par un bracelet en serpent Mamba vert, l’autre par un bracelet en serpent Pantherophis orange. Ces deux éditions limitées de 28 pièces chacune sont proposées au prix de CHF 96'000.