Maxi Chronomètre de Marine 1846
| C'est avec une pointe d'orgueil que la manufacture Ulysse Nardin dévoile son Maxi Chronomètre de Marine, un complément bienvenu à la ligne marine existante. Le coeur de l'instrument demeure identique, à savoir un mouvement automatique certifié chronomètre par le COSC, muni d'un indicateur de réserve de marche et d'une petite seconde surdimensionnée. Le boîtier, d'un diamètre de 41mm, est équipé d'une glace saphir et d'une couronne vissée, ce qui permet de garantir une étanchéité jusqu'à 200 mètres de profondeur. Ce nouveau garde-temps est disponible en or rose 18 carats et en acier, sur cuir ou bracelet caoutchouc exclusif. Rien ne prédestinait la région montagneuse du Jura neuchâtelois, berceau traditionnel de la haute horlogerie helvétique, à une vocation maritime. Et pourtant ! Ulysse Nardin était âgé de 23 ans lorsqu'il s'établit au Locle en 1846, afin d'y développer ses propres chronomètres et montres de poche compliquées. Il arrivait, cependant riche d'un fort bagage d'expérience acquis auprès de William Dubois, un spécialiste des chronomètres de marine et des montres astronomiques. Les bricks, frégates, goélettes et clippers ont contribué à l'écriture de chapitres importants de l'histoire navalAiH?j?A e et du développement du commerce international. En homme d'affaires avisé, Ulysse Nardin avait compris les avantages qu'il pouvait tirer de la fabrication de chronomètres de marine. |
À l'époque, les navigateurs s'orientaient à l'aide d'un sextant, avec le soleil et la ligne d'horizon pour seuls guides. Leur seule référence précise à bord était un chronomètre de marine. Dès 1876, la maison Ulysse Nardin soumit régulièrement ses chronomètres de marine aux observatoires de Neuchâtel et Genève, où ils subissaient des tests rigoureux. Aujourd'hui, les satellites ont remplacé les chronomètres de marine et les sextants comme instruments de navigation. Cependant les chronomètres Ulysse Nardin sont toujours aussi prisés des amateurs et collectionneurs. Juin 2003 |