Petite Seconde Guilloché Anthracite Bleu
Réserve de marche: 38 h, 28800 alt/h
Louis Erard dévoile deux nouvelles exécutions autour du guillochage complexe en version bicolores. Essence de luxe, mais accessible. Et sans concession : tous les codes de la haute horlogerie s’y retrouvent.
On ne présente plus l’Excellence Petite Seconde, pièce d’entrée de la collection Excellence redessinée en 2020. Elle n’a connu qu’une seule évolution depuis, dans l’air du temps, avec l’ajout d’un second tour de boite, le 39mm s’ajoutant au 42mm d’origine. Depuis quatre ans, le modèle vit sa vie, s’imposant comme le classique contemporain par excellence, élégant, fiable, aussi typé qu’indémodable. Plus qu’une tool watch, une montre compagnon. Un must même, tour à tour discret ou iconoclaste, qui a démontré sa versatilité au travers de nombreuses variations, couleurs, matières (pierres fines, émail grand feu), créations capsules — avec Seconde/Seconde/ et The Horophile.
Elle revient cette année dans deux variations sur un thème cher à Louis Erard : la finition haute horlogerie. Toujours sur le même motif : rendre les savoir-faire accessibles. Excellence Petite Seconde Guilloché 42mm noir anthracite et Excellence 39 Petite Seconde Guilloché bleu anthracite sont nées sous le signe d’une technique. Une technique ancienne, qui a connu un âge d’or au XVIIIe siècle, avec des pères qui ont donné leur nom à l’histoire, Abraham-Louis Breguet, Urban Jürgensen.
Cette technique, c’est le guillochage. La décoration mécanique par essence, au croisement de la dextérité et de l’imagination. Louis Erard a déjà exploré ce champ avec une pièce d’artisanat viscéralement contemporaine — Excellence Guilloché Main, édition limitée, 2021. L’objectif est cette fois d’explorer la face classique du guillochage, en reprenant certains codes de la très haute horlogerie, où le guillochage devient un art très sophistiqué, croisant motifs, couleurs et épargnes.
Le duo Excellence Petite Seconde Guilloché se pare ainsi d’un cadran en quatre parties. Le centre capte le regard avec son motif drapé rayonnant, piège à lumière où la planéité du cadran se creuse en vagues, évolutives, grandissant depuis le centre. Un effet classique du guillochage flinqué — traditionnellement réalisé au tour. Ce tableau central est cerclé, une transition classique, elle aussi, qui amène vers le grand tour des heures, couvert d’un motif paniers, finement disposés en quinconce, comme des écailles. Un nouveau cerclage ferme le dessin, suivi d’un tour où le chemin de fer des minutes est décalqué. Le sous-cadran de la petite seconde perce l’ensemble, à cheval entre les vagues du centre et la corole des index. Reprenant à son tour le motif paniers et le cerclage à chemin de fer — des secondes.
Aux effets graphiques du guilloché se marient encore les alliances bichromatiques. Deux tons d’anthracite sur le modèle 42 mm. Anthracite et bleu sur le 39 mm.
Le reste est comme d’habitude, 100% Louis Erard, soigné sur chaque détail, aiguilles « sapin » signatures, couronne monogramme, calibre Sellita. Et le prix, accessible, en décalage complet avec les autres fabricants sur une telle typologie de montre.