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Girard-Perregaux

Répétition Minutes Tri-Axial Tourbillon

Boîtier
Titane
Bracelet
Cuir
Boucle
Boucle déployante
Cadran
Squeletté
Etanchéité
30 m
Taille
ø 48 mm
Epaisseur
21.24 mm
Mouvement
Mécanique à remontage manuel
Réserve de marche: 64 h, 21600 alt/h
Mouvement squelette
Fonctions
Heures, Minutes, Indicateur de réserve de marche, Tourbillon, Répétition Minutes
Fonction Tourbillion tri-axial
Référence
99830-21-000-BA6A
Lancement
2018
Collection
Bridges
Prix TTC
441’000 CHF
Description

La Répétition Minutes Tri-Axial Tourbillon

Une musique en trois temps pour un tourbillon de sensations

Véritable révolution technologique et esthétique, la Répétition Minutes Tri-Axial Tourbillon matérialise l’orientation contemporaine prise par la manufacture Girard-Perregaux dans l’art des complications. Proposée en titane pour sonner avec plus d’intensité, cette pièce de 48 mm de diamètre mue par un calibre mécanique à remontage manuel, abrite deux sophistications mécaniques parmi les plus complexes à mettre en œuvre que sont la répétition minutes et le tourbillon gravitant sur trois axes simultanément. Ce travail exceptionnel de modernité, magnifié par le jeu des transparences et rendu possible grâce au talent de tous les artisans de la maison fondée en 1791, est un concentré de savoir-faire rare, assemblé, comme le veut la tradition, par un seul maître horloger.

Intense d’originalité et de présence, la nouvelle montre Répétition Minutes Tri-Axial Tourbillon s’impose au premier regard comme un manifeste historique et technique. Cette montre de 48 mm de diamètre en titane au dessin très étudié pour être conforme aux tendances du marché d’aujourd’hui, concentre tous les savoir-faire de Girard-Perregaux et réunit à travers ses deux complications majeures, les grandes orientations créatives qui ont rythmé l’histoire de la manufacture. En effet, dès ses origines en 1791, la Maison basée à la Chaux-de-Fonds, a eu le goût pour les produits horlogers dont la mécanique souvent démonstrative offrait de donner bien plus que l’heure. Puis, un peu plus d’un demi-siècle plus tard, Constant Girard-Perregaux, époux de Marie Perregaux (mariés en 1854), faisait se concentrer l’attention de l’entreprise sur la précision technique.

Il développait pour ses pièces de haute chronométrie des régulateurs à tourbillon dont la gracieuse ronde minutée était magnifiée par la mise au point de calibres qui, symétriques et minimalistes, avaient la propriété de susciter l’intérêt du public grâce à une savante théâtralisation de la mécanique.  Plus près de nous, la manufacture a laissé un souvenir de sa maîtrise dans l’art des complications musicales avec les séries de montres à grandes complications baptisées Opera. Des créations dont il est possible de dire qu’elles s’inscrivent dans la généalogie de cette nouvelle référence contemporaine sonnant l’heure à la demande et l’affichant avec sobriété au gré du Tourbillon Tri-Axial, l’organe de régulation à ce jour le plus sophistiqué du marché.

Une architecture globale

Bijou de sophistication mécanique, la Montre Répétition Minutes Tri-Axial Tourbillon a été conçue par les ingénieurs et horlogers de la manufacture Girard-Perregaux avec une approche que ne dédaignerait pas un luthier. Véritable instrument de musique donnant l’heure avec précision, cette pièce de haute horlogerie reçoit par conséquent un habillage spécialement pensé en vue d’offrir à l’exceptionnelle mécanique de répétition minutes de révéler avec puissance toute la richesse de ses harmoniques. Pour permettre au son de rayonner avec ampleur, le boîtier au dessin contemporain de 48 mm de diamètre a été usiné en titane grade 5. Ce métal a été retenu car, dans cette configuration et suite à de nombreuses études menées par les horlogers en ateliers, le rapport algébrique entre la taille de la carrure (de préférence importante) et la densité du métal employé (idéalement la plus faible possible) est très favorable à l’expansion acoustique.

Par ailleurs, pour maximiser le rendement sonore de la répétition minutes, le diamètre intérieur de la montre a été travaillé de façon à ce que le calibre s’y inscrive sans le moindre jeu. Fort de cette sorte de symbiose entre la platine et la boîte, l’onde acoustique peut se diffuser au mieux du talon du ressort timbre à la platine, puis de cette dernière vers l’extérieur de la montre. Cette construction optimisée autorise de se passer d’une liaison solide entre le timbre de sonnerie et l’habillage du garde-temps. Elle contribue également à simplifier le démontage du mouvement mécanique à remontage manuel de 37,50 mm de diamètre (16 ½ ‘’’) référencé GP09560-0001, pour en effectuer l’entretien.

Pour garantir aux amateurs de profiter de chacun des composants de ce cœur ultra sophistiqué, les designers ont choisi d’utiliser deux glaces saphir « Box ». Ces verres concaves usinés avec un biseau très important et traités antireflets pour améliorer la perspective de champ ont été placés sur la face et le dos de la montre, afin de permettre au regard de plonger au cœur même de la structure du mouvement. Cette façon d’appréhender la mécanique sous tous les angles, associée à la construction originale du calibre, offre une vision quasiment tridimensionnelle, hypnotique mais surtout inédite du fonctionnement des complications embarquées.

Jouer l’heure en musique

Pour rendre encore plus saisissant le travail des marteaux, des râteaux des heures, de ceux des quarts et de la surprise, l’échelle permettant de faire sonner les minutes, les designers ont demandé aux horlogers de concevoir une architecture originale du mode d’affichage des heures permettant de s’affranchir du cadran. Pour libérer le plus d’espace possible et offrir à la mécanique de la répétition de régner en majesté sur la moitié de la surface supérieure du disque habituellement occupé par le cadran, les maîtres de la manufacture Girard-Perregaux ont séquencé l’espace en deux parties à l’aide d’un long pont s’étirant dans le prolongement de la couronne de remontoir.

Cette pièce à la surface « tirée de long » et aux arêtes anglées à la main reprend la forme des ponts « en flèche » de la célèbre montre de poche qui, connue sous le nom d’Esmeralda, gagnait une médaille d’or lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1889. Signature de la manufacture depuis 1860, ce dessin de calibre qui est à ce jour le plus ancien toujours en fabrication, voit sa présence renforcée dans cette construction grâce à un traitement PVD noir. Ce composant mis en exergue pour séquencer les espaces mécaniques sert à supporter le train de rouage permettant l’affichage de l’heure dans un compteur en saphir placé à 9 heures et des minutes dans celui positionné, en regard, à 3 heures. Ce type de construction pour le moins original, rappelant toutefois un peu celui d’un régulateur, a également imposé aux horlogers de repenser la cinématique de la complication puisque les heures et les minutes ne sont plus sur le même axe, mais présentées en deux points, indépendants l’un de l’autre.

Si cet assemblage est plaisant à l’œil et offre à tous de découvrir les principaux composants de la complication de répétition minutes, il faut retenir de cet ordonnancement qu’il est avant tout la résultante d’une étude menée par les ingénieurs et les horlogers de la manufacture en vue d’améliorer la puissance sonore de cette complication rare. Les travaux en acoustique ont démontré que pour garantir à l’onde sonore, calibrée à l’oreille par l’artisan chargé de l’assemblage de chaque pièce, d’avoir l’expansion vers l’extérieur la plus harmonieuse possible, il fallait optimiser l’emplacement de la source d’émission. Ainsi, les éléments comme les marteaux et les timbres habituellement agencés au dos du mouvement ont été ici repositionnés côté face.

De cette façon, une fois tirée la gâchette d’armement située à gauche de la carrure, les sons émis par les timbres ne sont plus en partie absorbés par le poignet, en contact avec l’instrument, ni par la platine, mais peuvent plus aisément rayonner vers l’extérieur du boîtier en titane garanti étanche jusqu’à 30 mètres. La suppression du cadran et la reconstruction du mode d’affichage de l’heure procèdent de cette même volonté d’accroître substantiellement le volume sonore de ce garde-temps appelé à accompagner des esthètes mélomanes au cœur de mégapoles souvent très bruyantes.

Une danse chaloupée au tempo d’un chronomètre

Seulement, tous les horlogers s’accordent à le dire : la meilleure des montres se doit de disposer du plus efficace des régulateurs. Pour répondre à ce cahier des charges, les maîtres artisans de la manufacture ont choisi d’introduire dans cette référence un organe de régulation particulièrement abouti qui, dérivant du tourbillon breveté par Breguet en 1801, dispose d’une cinématique originale et multiaxiale plus à même de répondre au mode de porter contemporain. Pour garantir à la pièce une précision chronométrique supérieure, son tourbillon a été conçu pour tourner sur trois axes à des vitesses différentes.

Le but de cette cage de 1,24 grammes comprenant 140 composants effectuant une première rotation en 2 minutes, une seconde en 1 minute (celle de la cage traditionnelle de tourbillon) et une troisième en 30 secondes, est d’offrir au balourd du balancier inhérent à toutes les montres mécaniques d’occuper le maximum de points d’une sphère imaginaire. En permettant aux défauts d’équilibre d’occuper tous les points de cette sphère successivement dans un laps de temps relativement court, ceux-ci s’annulent et font échapper le balancier aux effets perturbateurs de la gravité, quelle que soit la position de la montre au poignet de son propriétaire. Cette faculté exclusivement réservée à ce type de régulateur, assure à son dynamique propriétaire appréciant les produits d’exception, d’afficher l’heure avec une précision temporelle de qualité chronométrique.

Fascinante d’équilibre et de complexité, la montre Répétition Minutes Tri-Axial Tourbillon fait partie de ces instruments de mesure du temps appelés à marquer un jalon dans l’histoire de l’horlogerie. Car, cette merveille en titane graphiquement aboutie et techniquement innovante parvient à faire fusionner futurisme et tradition et démontre par l’objet qu’il est possible de conserver le patrimoine vivant, sans le brider dans un schéma classique. Par cette approche disruptive, cette référence à porter sur bracelet en alligator noir fermé par une boucle déployante réalisée en titane, atteint une véritable dimension d’œuvre d’art.